Des arbres, il faut planter des arbres…

Notre monde a besoin des arbres. Ce n’est pas une nouveauté. On en consomme un nombre considérable chaque année pour différentes raisons, plus ou moins louables, selon nos considérations et nos valeurs.

On peut bien entendu pointer du doigt les forêts tropicales détruites pour y mettre des palmiers qui finissent en huile et qu’on retrouve dans une bonne partie de nos produits transformés.
Et (pour ne pas dire mais) on peut aussi regarder devant notre porte. Alors si on ne détruit pas notre forêt tropicale (c’est que, cet été, on s’y serait cru…), la gestion des arbres en Suisse n’est pas très glorieuse. Trois raisons principales à cela:

• la pression immobilière a eu petit à petit raison des vergers qui entouraient traditionnellement les villages suisses;
• la politique agricole de ces 30 dernières années a encouragé le développement de grosses structures agricoles au détriment des petites (90% des personnes actives au début du XXème siècle étaient agricult·rices, contre moins de 4% aujourd’hui). Cela s’est notamment fait par une mécanisation très puissante du travail agricole. Les machines n’aiment pas trop ce qui ressemble à des haies ou des arbres épars·es. Ce n’est guère praticable et la rentabilité économique en est impactée;
• quant aux forêts existantes, la plupart ont été gérées avec un impact humain très fort, ne laissant pas beaucoup de place aux écosystèmes. La pression humaine est, de manière générale, très forte sur la nature en Suisse, notamment de par la taille de notre pays et sa population importante.

Aujourd’hui, heureusement, les politiques font marche arrière, mais les dégâts sont considérables. Un article très intéressant à ce sujet du Temps explique bien l’importance des haies qui permettent à 40 espèces d’oiseaux d’y trouver refuge contre 4 dans un champs de monoculture de quelques hectares. Y a pas photo, on a besoin de planter!

Le Petit Bochet s’engage dans ce sens, en collaborant avec le parc Jura vaudois. Retrouver notre projet >ici<!